Un jour quand je partirai...
Une dernière rose je t’offrirai
Cueillie tout au fond du jardin
Avec la tendresse de ta main
Je la déposerai sur ton coeur
Ce sera mon ultime bonheur

Un jour quand je partirai...
Dans ton regard je me mirerai
Toutes les étoiles je compterai
Et une seule pour toi j’enlèverai
Elle brillera plus fort chaque jour
Te rappelant mon éternel Amour

Un jour quand je partirai...
La tristesse j’abandonnerai
Au plus profond d’un puits
Pour qu’enfin chaque nuit
Une étoile et une rose, ensemble
Comme mes mains... d’Amour tremblent

Gregor

Comme un ciel sans étoiles
Fuir au loin ce même destin
Je suis ce peintre sans sa toile
Tenant un triste pinceau en main

Je revois son regard limpide
Ce monde infini d’Amour
S’opposant à ce monde perfide
Que tu as quitté un jour, pour toujours

Aujourd’hui, dehors le ciel est lumineux
La fenêtre grande ouverte, l’air est pur
Je respire profondément... heureux
Des années vécues, mêmes les plus dures

J’essuie lentement ces perles de larmes
Elles glissent sur un cœur sans armes
Comme chaque jour a sa propre nuit
Le soleil de tes yeux chasse ma pluie

Peut on vivre sans lumière
Si ce n’est une vie amère
Avant de m’endormir... io penso a te
Et t’emporte dans mes rêves... pour l’éternité

Gregor

Dans un champ d’étoiles, tu as fait ton lit
Caressée par mille et une petites lumières
En cette nuit si profonde, telle une prière
Obscurcissant le soleil mais illuminant la nuit

J’enchaînerai sur un récif ton coeur
Afin que toute vague le caressant
Lui enlève pour toujours sa tristesse
Si à chaque vague de mes assauts
Répond un de tes doux soubresauts

Un soir sur les rives de l’océan
J’ai découvert une nuit le bonheur
Tel un oiseau de nuit, silencieuse déesse
Qui semble venir de loin… du néant

Dans ta chevelure s’enfonce ma main
Nos lèvres se cherchent, nos langues de même
Dans ce jardin d’Amour, tu en es la rose
Moi, un simple jardinier de ton bonheur
La pécheresse devient déesse en prenant la pose

Devant le subtil parfum de ta douceur
S’est ancrée tout au fond de mon coeur
Telles ces milles facettes d’un diamant rutilant
Dans ton regard... une nouvelle étoile du firmament

Gregor

Je te laisserai... peindre ce tableau
Celui où tout sera éternellement beau
La pureté de cet immense ciel étoilé
La finesse du détail à peine dévoilé

Emportant tout l’Amour de mon coeur
Pour t’offrir enfin ce vrai bonheur
Ineffaçable, tel une encre indélébile
Qui écrit AMORE dans la voûte bleue

Quand à l’horizon, disparaît le soleil
C’est toujours la lumière de tes yeux
Qui illumine le chemin, fil de ma vie
Egaré...perdu, quand tout semblait futile

Et renaît l’espoir, bonheur sans pareil
Source limpide, lumière qui purifie
Je te laisserai enfouir... en moi
Ce recueil de sentiments rempli d’émois

Emotions tendres, bourgeons du printemps
Cet air d’Amour que n’emportera pas... le vent

Gregor

Poète, peut être, mais sûrement un amoureux
Quand il donne, il se donne, tel le... feu
Qui habille le coeur de tous ces amants
Qui ne cesse de se consumer en s’aimant

L’Amour se partage, donne... s’abandonne
L’Amour fait de toi, une femme ou une Madone
Ton visage est un véritable éclat de lumière
Qui illuminera toutes, oui toutes, mes prières

La vie s’écrit avec un seul mot... Amour
Que le temps n’arrivera à effacer, jamais
La vie ne s’écrit pas seule, mais à deux
Etant parfois malheureux, mais souvent heureux

Ce soir, telle une ultime... vague
Partie à l’assaut de ton tendre coeur
L’esprit sans doute qui, un peu, divague
Des mots, ces mots... pour ton bonheur

Qu’importe si je vois peu la lumière du... jour
Qu’importe si je vois tout aussi peu la... nuit
Le plus important est qu’avec toi commence le jour
Et qu’ainsi se terminent avec toi toutes mes nuits

Ce soir pleure, mais plus pour moi
Car tu vois... toi
Je t’aime...

Gregor